(13) C'est ainsi, et ces menées n'ont point d'autre but, qu'on l'emportera sur la loi, à moins qu'ils ne profitent du moment où rien n'est encore fait, où ils sont à Rome, et revêtus encore de la toge, pour se conserver une patrie, pour se garantir du joug. Ils obéissent, se mettent en marche, et courent à bride abattue porter au père ce message. J.-C. dans sa ville natale de Padoue (Patavium en latin), est un historien de la Rome antique, auteur de la monumentale œuvre de l'Histoire romaine (Ab Urbe condita libri : AUC). Coupé, il fait de nombreux mais inutiles efforts pour se frayer un chemin vers le camp, et, les armes à la main, tombe dans la mêlée. vous n'avez rien à attendre des tribuns, qui, eux-mêmes, ont besoin de votre secours.". (11) Comme le massacre presque général des Volsques et des Èques ne permet plus d'ajouter foi à un armement spontané de leur part, on cherche de nouveaux ennemis; on verse l'infamie sur une colonie fidèle et voisine; le sénat déclare la guerre aux Antiates innocents; il la fait au peuple de Rome; (12) il le charge du poids des armes; il en pousse précipitamment les bataillons hors des murs, punissant, par l'exil et l'éloignement des citoyens, les attaques des tribuns. Et nous, qui naguère n'avons pas souffert que les Latins, voyant l'ennemi sur leur territoire, prissent les armes pour leur propre défense, aujourd'hui, si les Latins n'avaient d'eux-mêmes saisi leurs armes, nous serions captifs et anéantis. Aussi, quelque eût été l'état intérieur de la ville, elle avait pu conserver sa puissance, parce que la discipline militaire s'était maintenue; mais aujourd'hui, le soldat romain prenait au camp même l'habitude de désobéir à ses magistrats. (14) Déjà la majesté du consulat allait être impuissante pour retenir la colère de ces malheureux, lorsque les sénateurs, ne sachant si par leur absence ils ne s'exposaient pas à plus de danger que par leur présence, se rendent enfin au sénat. (7) Les amis de Valérius virent, avec un mécontentement peu convenable, que le soin de consacrer un temple si fameux fût réservé à Horatius. Ils rompent le traité conclu l'année précédente avec les Romains, et défèrent le commandement à Gracchus Cloelius. Nous, vaincus, nous supportons mieux le repos que vous, nos vainqueurs. (3) Ces discours ébranlaient Servilius, mais les circonstances l'obligeaient de tergiverser. Mais elle était indomptable; tant l'esprit de résistance avait fait de progrès. En peu de jours la ville est prise et saccagée; ce fut une ressource pour le soldat nécessiteux. Mais, peu de jours après, ils virent arriver sur leur propre territoire les deux armées romaines que l'indignation des consuls y amenait, et on leur fit plus de mal qu'ils n'en avaient causé. (4) L'âme altière du consul n'en fut pas ébranlée : il voulait déployer plus de sévérité encore, et assemble l'armée; mais les lieutenants et les tribuns accourent auprès de lui; ils lui conseillent "de ne pas mettre plus longtemps à l'épreuve une autorité qui tire toute sa force du consentement de ceux qui obéissent; (5) les soldats, disaient-ils, refusent généralement de se rendre à l'assemblée; on entend même des voix demander qu'on lève le camp et qu'on sorte du territoire des Volsques; on venait de voir l'ennemi vainqueur s'avancer jusqu'aux portes et jusqu'aux retranchements. Le lendemain, au point du jour, enorgueilli par le succès de la veille, mais poussé surtout par la disette aux résolutions les plus décisives, fussent-elles même dangereuses, il gravit témérairement le Janicule pour s'emparer du camp ennemi. C'est en haine de nous qu'on occupe l'Aventin; c'est en haine de nous qu'on occupe le mont Sacré. (12) Les deux consuls victorieux se saluent avec des félicitations réciproques, devant le camp ennemi. En fait, sur les 142 livres qui composaient son Histoire Romaine, seuls 45 ont réchappé aux affres de l'Histoire. (7) "O Lucius Tarquin Collatin ! Cette année se passa encore sans guerres étrangères; mais, à l'intérieur, des troubles s'élevèrent. Ou convint de créer des décemvirs avec une autorité sans appel, et, pour cette année, de n'élire aucun autre magistrat. ", "(11) Vous suffit-il de vous être rendus redoutables pour nous ? (5) La foule leur ouvre un chemin, persuadée que l'intervention d'lcilius est le moyen le plus puissant pour résister à Appius, lorsque le licteur déclare "Que l'arrêt est prononcé," et veut écarter Icilius, en dépit de ses cris. Des dissensions s'étant élevées entre les tribuns et la jeune noblesse, ils les dissipèrent sans offenser le tribunat et sans porter atteinte à la dignité du sénat. Le désordre gagne les têtes de colonne; les rangs, les corps, tout se confond; on n'entend plus les commandements, on ne peut se former en bataille. (9) Avant de connaître, avant d'avoir éprouvé cette puissance, ils en arrachèrent l'établissement à nos aïeux : maintenant qu'ils en ont goûté les avantages, pensez-vous qu'ils veuillent y renoncer; dans un moment surtout où l'autorité n'emploie pas assez de ménagement pour qu'ils ne sentent pas la nécessité d'un appui ?" (10) Enfin, quand le tumulte commence à s'apaiser, ils convoquent le sénat, se plaignent de leurs injures, de la violence du peuple, de l'audace de Voléron. En même temps, à un signal qu'il a donné de loin, on exécute du camp une vigoureuse sortie, et les forces nombreuses de l'ennemi se trouvent enveloppées. Pour toute plainte il dit que si l'accusé peut lui imputer le moindre délit, quoique rentré dans la vie privée, il aura le droit de sévir de nouveau contre lui. (9) Saisis d'abord d'une grande frayeur, ils courent de côté et d'autre pour reprendre leur bagage chez leurs hôtes. (10) Au reste, il verra tout ce qu'il doit attendre de bien ou de mal lorsqu'il aura la faculté de se défendre. (8) Les chefs du décemvirat étaient Quintus Fabius et Appius Claudius. Appelait-on d'un décemvir à son collègue ? (6) Virginie se rendait au forum, où se tenaient les écoles des lettres. Ainsi, d'accord sur le besoin de nouvelles lois, on n'était divisé que sur le choix du législateur. (7) On va porter au peuple cette nouvelle. (5) L'absence des sénateurs leur dit assez le fléau qui désolait la ville, et ils emportèrent cette triste réponse : "Que les Herniques, en se joignant aux Latins, se protègent eux-mêmes. Œuvre de Tite-Live (Histoire romaine) avec la traduction en français publiée sous la direction de M. Nisard, Tome I, Paris, 1864, p. 1-54. Tel était le délire des tribuns, qu'à les entendre ce n'était pas la guerre, mais un vain simulacre de guerre, et que cette invasion du Capitole n'était imaginée que pour détourner de la loi l'attention des esprits. (11) Je trouve dans quelques historiens, et ce récit me paraît plus vraisemblable, qu'il fut accusé de haute trahison par les questeurs Gaius Fabius et Lucius Valérius, et condamné par un jugement du peuple, qui ordonna aussi que sa maison fût rasée; c'est la place qu'on voit devant le temple de la Terre. (12) Si l'ennemi est en déroute, que son collègue vienne se réunir à lui, afin que toute l'armée prenne une part égale au butin." Tite-Live - Histoire Romaine Livre V : Les événements des années 403 à 396. Moi, l'ennemi le plus implacable des rois, devais-je m'attendre à me voir accuser d'aspirer à la royauté ? Pars l'ami du peuple romain ! (10) Il choisit l'instant où tous ne sont pas encore sortis et où ceux qui le sont n'ont point encore formé leurs rangs, et ressemblent à une foule d'hommes errant au hasard et cherchant à se reconnaître. (5) Avec Céson, son fils, le courage, la fermeté, toutes les vertus militaires et civiles de la jeunesse se trouvaient exilées de Rome et bannies. (4) Un hasard, heureux dans cette circonstance, donna la présidence des comices à Marcus Duillius, homme prudent et qui prévoyait les déchirements inséparables d'une réélection. (4) On lui demande ce que c'est; il n'a que des larmes pour toute réponse. Dans cet affreux dénuement, la guerre fut au moment de mettre le comble à nos maux; mais les Volsques, qui prenaient déjà les armes, furent attaqués par une peste horrible. (6) À Rome, la terreur fut si grande, que les sénateurs, oubliant leur haine pour le décemvirat, décrétèrent qu'on établît des postes dans la ville : ceux à qui leur âge permettait de porter les armes devaient protéger les murs et former une garde devant les portes. (7) Son collègue y avait mis bon ordre. On voyait des mères prosternées balayer de leur chevelure la poussière des lieux sacrés, sollicitant ainsi la clémence céleste et la cessation du fléau. Après des salutations réciproques, ils le prièrent, en faisant des voeux pour sa prospérité, et pour celle de la république, de revêtir sa toge, et d'écouter les instructions du sénat. On lui confia la guerre des Sabins, et il eut pour collègues Manius Rabuléius et Quintus Poetélius. Alors poussant de nouveau le cri de guerre, toute l'armée s'ébranle; on reprend son élan, on redouble d'efforts, et l'on gravit la pente la plus escarpée. n'est-il pas libre, si quelque citoyen a souffert de l'arrogance ou de la tyrannie des consuls, de les assigner, de les accuser devant ces juges mêmes qui comptent dans leurs rangs la victime ? Ils envoient donc des ambassadeurs pour demander la paix. Il ne suffit pas de mettre en fuite le cavalier, s'il conserve ses moyens d'attaque; il faut exterminer le cheval et le combattant, afin qu'aucun ne revienne à la charge, et ne puisse recommencer le combat. (6) Cette téméraire entreprise eut un heureux succès, grâce à la lâcheté des ennemis, qui, sans attendre qu'on fût à la portée du trait, effrayés de l'audace des Romains, abandonnèrent leur camp que fortifiait la position la plus avantageuse, et se précipitèrent dans la vallée opposée. Puis venait la foule du peuple, qui, dans son vif intérêt et son admiration pour eux, était comme frappé de stupeur : (6) "Qu'ils partent pleins de courage, qu'ils parlent sous d'heureux auspices, et que le succès soit digne de leur entreprise; qu'ils comptent à leur retour sur les consulats, les triomphes, toutes les récompenses et tous les honneurs." (7) On adopterait tout ce que voudraient les consuls, car l'appel des tribuns était sans force à plus d'un mille de Rome; et, eux-mêmes, s'ils s'y rendaient confondus dans la foule des Quirites, seraient soumis à l'autorité consulaire." (6) Le peuple confia la dédicace du temple à Marcus Laetorius, centurion primipile. (9) On arrive devant le tribunal d'Appius, et le demandeur débite sa fable bien connue du juge, qui lui-même en était l'auteur : il raconte que "la jeune fille, née dans sa maison, puis introduite furtivement dans celle de Virginius, a été présentée à celui-ci comme son enfant. (10) Les discordes civiles, les guerres étrangères ont forcé la république à recourir à la dictature. JC) Tite-Live, L'histoire romaine, livre I, chapitre 56 à 60, surtout 56 (7 et 8) et 59 Aurelius Victor, Des hommes illustres de la ville de Rome, chapitre 10 Horatius Coclès (507 av. (6) Bientôt, sous le consulat de Gaius Nautius et de Publius Valérius, on vit comparaître un nouvel accusé; c'était Spurius Servilius. Les tribuns reculèrent devant les ténèbres et la peur des armes consulaires. Eh quoi ! Alors un centurion, Marcus Flavoleius, l'un des plus ardents à demander le combat, s'écrie : (14) "Marcus Fabius, je reviendrai vainqueur." (9) Les rois, une fois expulsés, on avait créé des magistratures patriciennes; puis, après la retraite du peuple, des magistratures plébéiennes. (10) Cette même année, sur la demande des Èques, on leur accorda la paix : on termina le cens commencé l'année précédente, et on clôtura le lustre, le dixième depuis la fondation de Rome. Verginius néanmoins s'obstinait à tenir les comices; on eut recours à ses collègues qui congédièrent l'assemblée. Et ceux-là demandent qu'on les déclare inviolables et sacrés, eux pour qui les dieux ne sont ni sacrés ni inviolables ! Tes concitoyens, j'en suis garant, te rendront tous tes biens, et même, au besoin, leur munificence les augmentera encore. Il vint de là porter ses armes sur les terres de Rome, déjà ravagées avant que la guerre ne les infestât. (8) Titus Largius disait que ce n'était point le moment de ne payer que les services rendus; que tout le peuple étant noyé de dettes, on ne pouvait arrêter le mal qu'en prenant une décision qui s'étendît à tous; que faire des distinctions entre les débiteurs, c'était plutôt allumer la discorde que l'éteindre. La loi fut présentée vainement, et ses défenseurs virent s'émousser dans leurs mains cette arme vaine. Un chêne immense, en effet, s'élevait au-dessus de la tente du général et la couvrait de son ombre. (6) Ils égorgent sur-le-champ ceux qui refusent de se joindre à eux et de prendre les armes. On en fit une statue avec cette inscription : "Donné par la famille Cassia". (5) C'étaient dix rois pour l'appareil; et la terreur se propageait à la fois parmi les moindres citoyens et les patriciens les plus illustres, par l'idée qu'on cherchait ainsi à provoquer, à commencer le massacre. Je ne vous fatiguerai plus d'inutiles importunités; mais je n'abuserai plus les Tarquins par l'espoir d'un secours qu'ils ne peuvent attendre de moi. Les décemvirs tiennent conseil. Leurs chefs, avides de butin, leur avaient persuadé que les levées, ordonnées deux ans auparavant, n'avaient pu avoir lieu par le refus du peuple de reconnaître aucune autorité. Délivre la république d'une crainte, peut-être mal fondée; mais tous les esprits sont persuadés que la royauté ne peut disparaître de Rome qu'avec la famille des Tarquins.". (10) Et je souffrirais ces indignités plus longtemps que la nécessité ne l'exige ! C'étaient les Volsques et les Èques qu'on croyait voir en eux. (10) Ils arrivèrent ainsi à une colline d'une pente douce où ils s'arrêtèrent. (8) Les crimes personnels d'Oppius firent cependant son malheur bien plus que ceux qu'il n'avait pas empêchés. (7) En effet, indépendamment des autres preuves qu'il donna de ses talents militaires, soit dans les préparatifs, soit dans les opérations de la guerre, il avait si bien disposé ses troupes, qu'une charge de la cavalerie suffit seule pour enfoncer les ennemis; mais l'infanterie refusa de poursuivre les fuyards; (8) insensibles, non pas seulement aux exhortations d'un chef odieux, mais même à leur propre déshonneur, à la honte qui, pour le moment présent, allait rejaillir sur la république, et aux dangers qui les menaçaient eux-mêmes dans l'avenir, si les ennemis reprenaient courage, ils s'obstinèrent à ne point avancer d'un pas, et ne voulurent même point rester en bataille. Le consul, après avoir, à diverses reprises, promené les ravages de son armée sur tout le territoire ennemi, rentra dans Rome comblé de gloire et de butin. 20, parlent de quelques circonstances de sa fondation. (14) L'appui ne manquera pas au courage; tous les tribuns sont d'accord; point d'ennemis à redouter, point de périls au-dehors; les dieux ont pourvu, l'année précédente, à la sûre défense de la liberté."
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